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Souple et solide comme un roseau : s’adapter à l’incertitude du ‘déconfinement’

Ça y est, enfin! Beaucoup attendaient cette échéance du 11 mai avec impatience. Comme le moment d’un ‘retour à la normale’, comme ‘avant’, où l’on pourrait sortir librement, déambuler, faire du sport en extérieur, éventuellement reprendre son activité professionnelle.

Mais la sortie du confinement s’avère peut-être différente de nos attentes, ce qui peut générer un niveau plus ou moins élevé de stress et d’anxiété.

Nous pouvons nous sentir différents dans un monde…différent. Nous sommes les mêmes et pourtant nous avons changé, à l’intérieur, au cours de ces deux mois exigeants, voire éprouvants.

Autour de nous, les autres ont changé aussi; et nos rapports les uns aux autres ont changé.

Nous sommes invités ou contraints – avec plus ou moins de résistance – d’inventer de nouveaux rapports à l’autre, plus distants physiquement; et en même temps nous avons tellement manqué d’échanges que nous ressentons un désir, un besoin puissant,viscéral et humain …de rapprochement, de partage.

Autant de messages contradictoires susceptibles de créer en nous de la dissonance cognitive. Elle consiste en une tension interne, un ‘tiraillement’ lorsque nos actes, le plus souvent, sont en contradiction avec nos pensées. Nous ressentons un malaise diffus,  nous ne sommes plus en phase avec nous-mêmes.

Cette situation inédite, nouvelle, et globale, dans laquelle nous ne retrouvons plus nos repères sécurisants et familiers pour baliser notre chemin et nos comportements peut provoquer du stress et de l’anxiété.

Ce qui nous aidera à rester confiants malgré le changement, l’incertitude et l’impression de pas avoir de contrôle sur ce qui se passe, c’est d’abord d’accepter que les choses soient comme elles sont…pour le moment. D’accepter de lâcher prise, et d’essayer de rester ouvert à la nouveauté, à l’imprévisibilité en cultivant la confiance.

Pour cela, il sera nécessaire de rester à l’écoute de soi : de ses émotions, de ses pensées, de ses besoins.

De ses émotions afin de les écouter, de les reconnaître et de les accepter, pour qu’elles ne s’enracinent pas durablement en créant des peurs, de l’anxiété ou d’autres troubles.

De ses pensées, pour être capable de repérer celles, inconscientes et automatiques, qui ne servent pas notre plus grand bien, et de les remplacer par d’autres plus soutenantes, réconfortantes et positives.

Pour changer notre perspective, notre perception, le stress étant d’abord le résultat de comment nous percevons une situation, un événement.

De ses  besoins pour rester en contact avec nous-mêmes, notre voix/voie intérieure, notre boussole.

Dans cette perspective, des outils tels que la respiration consciente (que j’ai abordée dans un post précédent), le yoga, la méditation, l’EFT (que j’ai également abordé) se révèlent d’une grande aide, tant sur le plan de la régulation des émotions que la modification des pensées et l’auto-compassion.

‘Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance dans ce qui sera.’ Bouddha

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