Et vous, quel est votre Ikigai?

C’est le moment tout indiqué pour explorer son intériorité. Faire le point sur là où on en est dans sa vie, avec bienveillance et douceur mais également honnêteté.

Reconnaître ce qui ne fait plus sens pour nous aujourd’hui, ce dont on ne veut plus.

Et se mettre à l’écoute de ce qui fait palpiter notre coeur plus intensément, plus pleinement, de ce qui nous expanse.

Pour les japonais, nous possédons tous un ikigai, comme un direction intérieure, avec laquelle nous gagnons à rester alignés: il est notre boussole qui nous indique que nous sommes bien sur notre chemin. Il nous procure un sentiment de joie, de paix, de satisfaction, de congruence.

Il résonne avec nos qualités, nos talents, les rêves qui nous tiennent à coeur avec constance et que nous avons peut-être mis de côté avec notre raison ( » ce n’est pas possible, ce n’est pas pour moi, je n’y arriverai pas, c’est déraisonnable, que va penser mon entourage…).

Il ne correspond ni aux désirs de la société, ni à ceux de nos père, mère, conjoint.

Il nous est propre et rime avec joie, intensité, plaisir; il est issu du plus profond de notre coeur et son évocation nous transporte, nous expanse littéralement.

Pour le re-trouver, on peut commencer par s’interroger sur nos qualités et ce que l’on partage le mieux…et avec le plus de plaisir : qu’est ce qui me rend heureux  ? Qu’est ce qui me donne du plaisir? Quelles sont mes qualités principales?

On peut également réfléchir à ses valeurs : qu’est ce qui compte pour moi et qui oriente mes actes?

On peut aussi se souvenir de ses rêves d’enfant.

Toutes ces informations récoltées et mises ensemble peuvent nous donner une direction, nous indiquer un chemin, le notre. C’est à la sensation de bien-être, de complétude dans notre corps et tout notre être que nous saurons que nous avons (re)trouvé notre ikigai. Il s’agira ensuite de poser des actes pour le (re)mettre au coeur de sa vie.

Publicité